http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: 04/01/2014 - 05/01/2014

mercredi 30 avril 2014

La prostituée dans sa grande œuvre de séduction.

Une œuvre de séduction de grande ampleur est en cours de la part de la grande prostituée, car Rome aura connu une journée historique ce dimanche de la Divine miséricorde le 27 avril, une semaine à peine après les Pâques babyloniennes. Première absolue dans les 2000 ans d'histoire de l'Église catholique selon les médias, deux Papes ont été canonisés en présence de deux Papes et nous avons là déjà deux mensonges grossiers relayés par les médias. Le catholicisme romain, comme le principe de papauté moderne, n’est pas héritière de l’Église de Jérusalem, mais des manœuvres politiques résultantes des sacres carolingiens. Pour avoir de grands souverains en Occident, il fallait un chef religieux unique qui fut fabriqué au Moyen-Âge à cet usage. L’Église catholique telle qu’on la conçoit aujourd’hui dans le monde moderne a tout au plus 1000 ans d’histoire et sa naissance est concomitante de l’âge des ténèbres qu’elle a généré dès ses débuts. Prétendre qu’elle à 2000 ans d’Histoire qui la relie à Jésus et aux apôtres est un mensonge entretenu par elle-même et les médias qui lui sont soumis. L’Église catholique est donc l’héritière de ses propres mensonges et ne représente en rien l’Église qui serait l’Épouse du Christ, car le père du mensonge et le diable. Elle est et restera la grande prostituée décrite dans le livre de l’Apocalypse.

De surcroît les deux papes qui canonisent les deux autres, sont des figures emblématiques de ce que le catholicisme peut produire de pire en son sein. Un inquisiteur et un jésuite. Benoît XVI, servit pendant 23 ans sous Jean-Paul II comme autorité suprême quant à l'orthodoxie du dogme catholique. En tant que préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, organisation qui succéda à l'inquisition, Ratzinger poursuivit et réprima la « Théologie de la Libération » en Amérique Latine et interdit, censura ou excommunia des prêtres libéraux en Europe et en Amérique du Nord, ce qui lui valut, entre autres, le sobriquet de « grand inquisiteur » et, de la part de ses compatriotes allemands, celui de « cardinal Panzer ».

Avec les jésuites on passe au cran supérieur et ultime de la gouvernance au sein du catholicisme. Jean Paul II était réputé pour sa méfiance envers les jésuites : en 1981, avant l'élection d'un nouveau supérieur général, le pape polonais avait désigné deux délégués chargés de remettre de l'ordre dans la Compagnie. "Dans l'histoire, le Vatican a longtemps considéré la Compagnie comme une Église dans l'Église et il y avait une sorte de cordon sanitaire pour empêcher que les jésuites ne s'emparent du Saint-Siège", explique Philippe Portier, chercheur spécialiste du catholicisme. L'ordre fut même dissous au XVIIIe siècle par le pape Clément XIV, pour être rétabli un peu plus tard. Ce sont des intellectuels de haut rang. Alors que les autres ordres ne réclament qu'un an de noviciat avant la profession solennelle, le futur jésuite doit d'abord subir une probation de deux années, au bout desquelles il émet les premiers vœux qui constituent le premier degré, celui des « scolastiques » pour ceux qui se destinent à la prêtrise, celui des « coadjuteurs temporels approuvés » pour ceux qui seront employés aux offices domestiques. Ils doivent ensuite consacrer cinq années à l'étude de la philosophie et des sciences (scolasticat), puis cinq années où ils doivent s'adonner au professorat, et quatre à cinq années encore à étudier la théologie, qui les mènent vers le sacerdoce. Enfin, chaque jésuite doit prononcer les quatre vœux, dont celui d'obéissance au pape. Il est à noter que les deux papes encore vivants sont soutenus par deux papes noirs qui connaissent une situation similaire depuis la démission de Peter-Hans Kolvenbach, remplacé comme général de la Compagnie de Jésus par Adolfo Nicolás Pachón. Nous avons donc actuellement dans l’Église catholique une situation inédite depuis qu’elle existe : deux papes blancs associés à deux papes noirs.

À ses débuts, la Compagnie de Jésus s'occupe d'activités missionnaires, pastorales et intellectuelles, mais elle se tourne dès 1547 vers l'enseignement, qui devient son activité principale vers la fin du XVIe siècle. Très rapidement l’institution s’engage dans la bataille de la Contre-Réforme, qui est le mouvement par lequel l'Église catholique romaine réagit, dans le courant du XVIe siècle, face à la Réforme protestante. La Contre-Réforme prend place dans une vaste aspiration à la réforme et au renouveau religieux qui traverse l'Occident chrétien depuis le XVe siècle. Elle répond en partie aux objectifs de l'Église catholique visant à faire reculer et disparaître le protestantisme. Elle permet de doter l'Église catholique des outils spirituels et matériels pour amorcer une reconquête partielle des régions acquises aux différentes Églises protestantes et amorcer une renaissance religieuse. Cela amène les Jésuites à développer la théologie morale et la théologie de la grâce. Ils ouvrent aussi des écoles et des universités pour former le personnel nécessaire à la diffusion de la Contre-Réforme et pour instruire les laïcs.

Les jésuites qu’on présente souvent comme une Église dans l’Église avec un « pape noir » à leur tête, luttent de toutes leurs forces contre le déclin du catholicisme dans le monde. En essayant de gagner de vitesse les autres courants missionnaires chrétiens dans le monde et en cherchant par l’éducation à influencer les élites qui dirigent les nations. Face au manque croissant de vocations et au recul continuel du catholicisme dans le monde, lié également aux perpétuels scandales qui secouent le Vatican, l’urgence d’une réforme du catholicisme dans ses institutions se faisait jour. L’inquisiteur Benoit XVI avait commencé à nettoyer les écuries d’Augias, mais l’âge et la lassitude l’ont miné et forcé à abdiquer. Il fallait donc aller plus loin et plus fort pour réformer la Curie romaine et seul un homme extérieur à l’appareil politique du Vatican pouvait y parvenir, soit un jésuite.

L’objectif est de renouveler l’image du catholicisme, réformer l’Église en profondeur et éliminer les brebis galeuses qui ternissent son image, comme les prêtres pédophiles ou les homosexuels. La Messe de canonisation des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II s’inscrit dans cette logique. Jean XXIII est le réformateur de Vatican II et Jean-Paul II est l’image du pape missionnaire. L’objectif est d’unir dans la même image les deux papes morts avec les vivants et même d’arriver à faire admettre qu’un pape peut être un saint de son vivant. Tous les moyens sont donc employés pour parvenir à redresser l’image de l’Église catholique et de son pape. On présente aux médias une Église unis et universelle. Autour du Pape François, seront présents entre 140 et 150 cardinaux, mille évêques, six mille prêtres, ainsi que deux cents diacres.  Par ailleurs, de nombreuses délégations officielles assisteront à la cérémonie. 93 pays seront ainsi représentés par 24 chefs d’Etat et par 35 chefs de gouvernement. Le Pape François les salua à l’issue de la messe sur le parvis. Les institutions européennes seront représentées par le président du Conseil de l’Union européenne Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et par le vice-président du Parlement européen Miguel Angel Martinez.


Actuellement nous faisons face à une vaste opération de séduction et de propagande, qui s’appuie sur des séries de mensonges qui s’empilent jusqu’au ciel. Le principe même de la canonisation et du culte des saints est totalement contraire à l’enseignement de Jésus et des apôtres. Le christianisme qui serait associé dans son universalité à une institution dirigée par un pape est une fumisterie relayée par les médias, mais qui totalement contredite par les Ecritures. Ce qui se passe en ce moment est unique dans l’Histoire du catholicisme et témoigne de l’urgence de sa situation. Le cirque médiatique actuel cache cependant une autre réalité spirituelle, celui du combat de l’Épouse véritable du Christ, contre la grande prostituée de Babylone. Le message du pape est limpide et consiste à appeler le monde à revenir vers le catholicisme, c’est la voix du pape qui dit : « entrez au milieu d’Elle mon peuple ». Là où Dieu répond en Apocalypse 18:4  « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. »

samedi 26 avril 2014

Tétrade 2014 - 2015 (FIN)

Pessah 2014 fera vraiment date dans notre famille, car le Seigneur de manière particulièrement puissante comme jamais auparavant. Je peux désormais affirmer avec force qu’il y a un avant et un après-Pessah. La pratique de la sainte cène « chrétienne » est désormais définitivement abandonnée ce qui nous met de facto en rupture avec les pratiques habituelles des Églises chrétiennes, de la prostituée catholique aux évangéliques protestants, qui souvent maintenant s’unissent à la même table du Seigneur pour célébrer un culte et prendre la sainte cène en commun. Ce qui place à la même table la grande prostituée avec une multitude de vierges folles qui s’enivrent d’une religiosité digne d’une bacchanale païenne.


Mais si Pessah 2014 est une rupture avec la chrétienté « saintecénique », ce n’est pas un retour au céder juif qui nous renverrait aux pratiques juives antérieures à la Nouvelle Alliance en Jésus Christ. C’est uniquement un retour à la source de l’Église tel que Jésus l’a institué. C’est suivre la voie du saumon qui revient pour frayer là où il est né en quittant la mer agitée des peuples et des nations, pour remonter les fleuves pollués des villes et sortir de l’urbi et orbi catholique pascal. Puis poursuivre son cheminement sur des rivières moins polluées représentant le protestantisme et les grandes rivières dénominationnelles toujours souillées par leurs pratiques mondaines. Enfin trouver le  ruisseau qui passe par le dernier village des chrétiens en rupture avec les pratiques nauséabondes de ce monde, puis poursuivre dans une eau de moins en moins profonde et un ruisseau de moins en moins large qui serpente parmi des hameaux de plus en plus épars représentants ceux qui sont vraiment engagés personnellement en Christ. Puis juste avant de quitter le monde végétal avec sa dernière prairie, le ruisseau désormais devenu très petit passe à côté de la petite cabane du berger qui garde son petit troupeau de brebis d’Église de maison. Mais la route n’est pas finie, car c’est maintenant que les vraies difficultés commencent et vous savez que la mort est au bout du ruisseau, mais aussi la vie féconde qui perpétuera votre espèce. Devant vous désormais il ne reste que l’espace minéral de la montagne à l’état pur. L’eau affleure et les cailloux se transforment en rochers de plus en gros et de plus en plus blessants. Vous vous épuisez et blessez à passer des obstacles de plus en plus difficiles, dans une eau de plus en plus froide et un courant impétueux de plus en plus fort. Quand vous êtes arrivé à l’extrême limite de vos forces, alors vous savez que vous êtes arrivés sur le lieu de votre naissance. Là, l’eau est totalement pure et vous êtes seule face avec votre Dieu. Voilà l’esprit de Pessah. Vous êtes revenus à la source de la Parole de Dieu.

vendredi 11 avril 2014

Tétrade 2014 - 2015 article 3

Dans l’étude sur les 7 âges des Églises, je retrace l’évolution des chrétiens au travers des siècles. Une des évolutions majeures ayant eu des conséquences dramatiques, fut l’éviction des chrétiens des synagogues. A l'origine, les religieux juifs s’opposèrent avec force aux premiers chrétiens qui étaient exclusivement juifs en les considérants comme une dangereuse secte, on se souvient des persécutions de Saul de Tarse avant sa conversion. À terme, les juifs et le rabbinat exclurent définitivement les chrétiens qui progressivement ne constituèrent qu’une communauté issue du monde païen. L’olivier franc s’est donc lui-même désolidarisé de ses racines bibliques quand le rejeton de David, Yeshoua, a commencé à croître comme une faible plante (Esaïe 53). L’assemblée des chrétiens ne s’est donc pas totalement séparée volontairement d’Israël pour la remplacer dans les premiers siècles, mais a été mise à la porte des synagogues, tout en excitant les autorités romaines contre eux pour les persécuter. En agissant de la sorte, les juifs ont commis une faute énorme, d’abord contre Dieu, mais également contre eux-mêmes. Car le christianisme va se développer et progressivement supplanter le judaïsme comme religion issue de la Bible. Mais l’absence d’une culture religieuse spécifiquement axée sur la Bible, va progressivement amener le monde chrétien à prendre des libertés avec les textes, notamment sur les jours de fête qui vont à terme se mêler aux traditions païennes.

Au 4ème siècle avec l’empereur Constantin, le christianisme va devenir une religion d’État qui mêlera paganisme et christianisme en son sein. Les basiliques vont remplacer les assemblées, les évêques vont se séculariser et la messe va remplacer les traditions apostoliques. Je ne vais pas détailler ici tous les changements qui s’opérèrent à cette époque, mais vous pouvez retrouver cela en lisant l’étude sur l’âge de Pergame. Une des principales évolutions au sein de l’Église chrétienne fut l’instauration d’une eucharistie dominicale, puis d’une sainte cène quotidienne. L’évêque qui s’était mué en prêtre commémorait ainsi tous les jours le sacrifice du Christ sur un autel, ce qui dénatura totalement le sens du repas pascal traditionnel. La Pâque du Seigneur, devint le repas quotidien sacralisé par les prêtres dans les basiliques. Comme le repas principal du jour chez les Romains était servi le soir (cena), la notion de (sainte) cène s’instaura progressivement à partir du 4ème siècle, puis le culte principal se déplaça du shabbat juif vers le jour du Seigneur.

Le 3 juillet 321, ce jour est décrété jour de repos légal dans l'Empire romain par l'empereur Constantin Ier, qui, usant de son droit régalien, se sert de la notion de justitium – une institution romaine qui permettait de suspendre toute activité étatique judiciaire pour marquer un événement marquant. Constantin déclare un justitium permanent, qui prend place le « dies solis », le « jour du soleil ». À l’origine les chrétiens se réunissaient chaque semaine pour commémorer l'eucharistie (un culte d’action de grâce) de la résurrection de Jésus-Christ le premier jour de la semaine juive (le lendemain du shabbat), ce jour sera déplacé le « dies dominicus » ou « jour du Seigneur », à l'origine des mots français « dimanche ». Ce fameux jour du « Seigneur » doit être considéré pour ce qu’il était du temps de Constantin, un culte païen dédié à l’empereur lui-même symbolisé par le soleil. Cependant l’empereur l’avait ‘christianisé’ non en prétendant être un dieu, mais son élu.

Le jour du « Seigneur » le dimanche, associé au culte et la « cène » qui était devenue sainte pendant la messe, va prendre une forme définitive qui englobe toutes les traditions avec l’instauration de l’hostie au 6ème siècle. Ce nom qui vient d’une hostia (victime offerte en expiation), renvoie à la notion d’immolation animale sacrificielle et qui maintenant est représenté par le corps de Jésus victime « après laquelle nulle autre ne doit plus être immolée ». La forme de l’hostie va évoluer pour devenir une rondelle blanche au 12ème siècle, faisant réapparaître le symbole solaire sous une nouvelle forme plus aboutie. Pour mettre une touche finale à toutes ces aberrations, le catholicisme prétendra que par la « transsubstantiation », dans l'Eucharistie, le pain et le vin consacrés de la messe, sont « réellement, vraiment et substantiellement » transformés ou convertis en Corps et Sang du Christ, tout en conservant leurs caractéristiques physiques ou espèces (texture, goût, odeur : les apparences) initiales. Le mot qui apparaît dès la fin du XIe siècle chez Hildebert de Tours vers 1079, est défini comme terme du dogme par le quatrième concile du Latran (1215) et confirmé par celui de Trente (1545-1563). Puis le vin fut interdit aux fidèles par le Concile de Constance en 1415. Mais il y avait déjà longtemps que l’habitude était prise de ne pas donner la coupe aux fidèles, de peur qu’un peu de vin, c'est-à-dire un peu de sang de Christ, tombe au sol.

Avec la réforme protestante, on va revenir en arrière par rapport à la notion de transsubstantiation et le pain et le vin qui était juste pris par le prêtre, seront de nouveau distribués ensemble pendant le culte dominical. Cette tradition restera au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui, même dans le pentecôtisme. Bien que la prière, l'action de grâces, la fraction du pain et le partage de la coupe apparaissent comme des éléments constitutifs de la célébration de la Pâque, la tradition en a fait la pratique dominicale du repas du Seigneur hérité sous Constantin. Le fait même qu’on fasse encore aujourd’hui référence à la « sainte cène » renvoie à la tradition latine dont le nom est issu et pas à la célébration de la Pâque telle que Jésus l’institua pour l’Église.

La confusion provient des repas fraternels qui étaient pris en commun du temps des apôtres et où une simple bénédiction était prononcée avant la fraction du pain. C’est ce que fit simplement Jésus après sa résurrection avec les disciples d’Emmaüs: 29  Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux. 30  Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. 31  Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux ( Luc 24 ). Si à cela on ajoute le repas particulier du shabbat avec aujourd’hui la prière de bénédiction sur le vin et le pain, tous les amalgames deviennent possibles. Mais personne ne sait d’où est venue cette tradition, car rien dans la Loi n’y fait référence. Deutéronome 5 : 12  Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné. 13  Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. 14  Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi.

Il n’y a donc qu’une seule manière de prendre le pain et le vin conformément à la demande de Jésus, c’est le jour de Pâque. Luc 22 : 15  Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; 16,  car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. 17  Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; 18,  car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. 19  Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 20  Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

Comme on peut le constater, il y a une différence fondamentale entre le repas pris avec les disciples d’Emmaüs et le repas pascal. La Pâque est intimement reliée aux notions de sacrifice de l’agneau et de la délivrance de la servitude. Jésus étant l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (la servitude). Décorréler le repas du Seigneur de la Pâque revient à dénaturer le sens même de Son sacrifice ce jour-là, alors qu’Il est venu précisément dans le monde pour cela. Le diable a bien compris la symbolique, c’est pour cela qu’il vida le repas pascal de sa substance en le transformant en eucharistie quotidienne qui devint la sainte cène. La tradition a fait le reste. Mais comme la mort de la Pâque est associée à la résurrection le troisième jour, il est essentiel d’en préserver le souvenir et la tradition intacte : « afin que par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2.14-15). Il y a une logique divine dans la célébration de Pâque et si on commence à faire n’importe quoi, n’importe quand et avec n’importe qui, de sérieux problèmes sont à attendre.

1 Corinthiens 11 : 23, Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24  et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25  De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26,  Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. 27  C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28  Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; 29,  car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. 30  C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.

La célébration de Pâque pour un chrétien est un des piliers de sa foi, cette fête rappelle qui est son Dieu et à quelle alliance il appartient. Au moment de prendre la coupe et de partager le pain, il fait corps avec le Christ et l’Épouse est parfaitement unie par l’Esprit à son Époux. C’est à ce moment que la distinction se fait entre toutes les parties, juives, chrétiennes dénominationnelles ou simplement le monde. Le jour de Pâque, l’Épouse et Jésus Christ sont UN. La Pâque et la commémoration par le pain et le vin se font en famille ou des proches en Christ où la table est dressée en Son honneur.

Mais attention, quand bien même cette réalité sonne comme une évidence pour vous, il reste un dernier obstacle liturgique à franchir, quel jour précisément la fête de Pâque se célèbre-t-elle ? Car comme le shabbat glissa sur le dimanche, la Pâque juive glissa sur les Pâques babyloniennes catholiques fêtées à d’autres dates du Vendredi saint au lundi, avec tout son cortège de traditions. Or dans la chrétienté, c’est traditionnellement les Pâques babyloniennes qui sont fêtées. Le jour de Pâque(s) a été fixé lors du concile de Nicée sous Constantin en 325 et il a lieu le premier dimanche après la pleine lune qui suit le 21 mars. Pourquoi le 21 mars ? En fait l'équinoxe de printemps était fixé, à l'origine, dans le calendrier julien (établi sous Jules César), le 25 mars (le jour du solstice d'hiver a alors lieu le 25 décembre qui deviendra Noël). Mais à l'époque du concile de Nicée, en 325, on observe que l'équinoxe tombe le 21 mars. La différence de 4 jours s'explique par l'erreur du calendrier julien qui sera corrigée avec l'adoption du calendrier grégorien (l'équinoxe tombe en effet à la fin du Moyen Âge le 11 mars). En réalité, le jour de l'équinoxe varie et peut avoir aussi lieu un 20 mars ou un 22 mars.

Le glissement des fêtes sous Constantin c’est fait selon un calendrier solaire basé sur les équinoxes et non sur le calendrier lunaire comme la Bible le commande. À l'origine, la Pâque est fixée pour les juifs au 15 du mois de Nissan. Le mois commençant le jour de la nouvelle lune, le 15 du mois correspond alors à la pleine lune. Lévitique 23 : 4 Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5  Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. 6  Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel ; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain.

L'équinoxe de printemps a lieu le 20 mars 2014 et 2015 (la relation avec la tétrade devient évidente); la première pleine lune, le mardi 15 avril 2014 au soir et correspond au repas de Pâque biblique. Les Pâques babyloniennes commencent avec le Vendredi saint le 18 et s’achèvent le lundi 21 avril 2014. Il est donc essentiel de distinguer les deux fêtes, car une est d’origine biblique, alors que l’autre est clairement d’origine païenne et remonte aux pratiques babyloniennes. C’est pourquoi j’appelle cela les Pâques babyloniennes. Voyez plutôt.


Le printemps est dans l’air ! Les fleurs et les lapins décorent la maison. Papa aide les enfants à peindre de beaux dessins sur des œufs teints de couleurs différentes. Ces œufs qui, plus tard, seront cachés et que les enfants essaieront de retrouver, sont mis dans de beaux petits paniers. Le délicieux arôme des brioches que maman fait cuire remplit la maison. Les quarante jours de privation de certains mets se terminent demain. Toute la famille met ses vêtements du dimanche en vue du service religieux qui se tiendra au lever du soleil pour célébrer la résurrection du Sauveur et le renouveau de la vie. Tous ont hâte de manger le jambon et toutes les garnitures qui accompagnent les mets. Ce sera une journée joyeuse. Après tout, c’est une des fêtes religieuses les plus importantes de l’année.

Pâques, n’est-ce pas ?

Vous venez de lire une description d’une ancienne famille babylonienne — 2,000 ans avant le Christ — honorant la résurrection de leur dieu Thammuz, qui a été ramené des enfers par son épouse/mère, Ishtar (du nom de laquelle la fête a été nommée, Easter, Pâques en anglais). Dans la majorité des dialectes sémitiques « Ishtar » se prononce « Easter ». Nous pourrions donc dire que les événements décrits ci-dessus constituent dans un certain sens la fête de Pâques. Bien entendu, cette occasion aurait aussi bien pu parler d’une famille phrygienne qui honorait Attis et Cybèle, ou une famille phénicienne adorant Adonis et Astarté. La description pourrait également très bien décrire une famille hébraïque hérétique qui honorait le dieu cananéen Baal et Ashtoreth (Astarté). Ou bien d’autres célébrations de mort et de résurrection et de fertilité païenne — ce qui inclut la célébration moderne de Pâques comme elle nous est parvenue par le moyen des rites de fertilité anglo-saxons de la déesse Eostre (ou Ostara). Dans tous les cas, c’est la même fête, séparée seulement par le temps et des cultures différentes. La fête d’Ishtar se célébrait à l’équinoxe du printemps où on représentait symboliquement la fertilité par des œufs et des lapins qui renvoient à l’image du renouveau printanier.

Nous avons donc deux célébrations de la fête pascale différentes selon que les dates sont déterminées par le cycle lunaire pour la Bible ou solaire pour la tradition païenne. Le choix solaire renvoie toujours à une fête païenne comme le solstice d’hiver pour la fête de Noël. Si on y ajoute l’équinoxe de printemps pour Pâques, les plus grandes fêtes « chrétiennes » représentent en fait des festivals païens ayant pris aujourd’hui une dimension mondiale et universelle à cause du commerce qu’elles représentent. Il ne faut donc pas s’étonner si dans l’Apocalypse au chapitre 18 le Seigneur s’en prend si vivement à notre société moderne qui est comparée à Babylone : 1 Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire. 2  Il cria d’une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, 3  parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. 4  Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.

Aujourd’hui avec la connaissance qui est la nôtre, il n’est plus possible de se considérer chrétien si on pratique la fête de Noël  avec son sapin et sa bûche et célèbre les Pâques babyloniennes avec des lapins et des œufs. C’est une dénaturation totale des principes bibliques et une injure à Jésus Christ. Pratiquer ces fêtes païennes c’est faire la démonstration qu’on appartient au monde et que Satan gouverne nos vies. C’est renvoyer la nation tout entière dans la servitude du péché et des fléaux qui y sont attachés. L’Apostasie actuelle dans le monde chrétien et l’abandon par le plus grand nombre des valeurs bibliques a pour conséquence directe de faire croître le mal vers son absolu dans la forme de la Bête de l’Apocalypse qu’est l’Union européenne, de voir émerger le pape comme un faux prophète et préparer pour bientôt la voie de l’antéchrist sous sa forme physique.

Ces choses doivent venir on le sait et elles sont déjà là aujourd’hui pour la plupart. Mais il est aussi écrit que parallèlement une Église digne d’être l’Epouse du Christ se détachera de tout cela pour sortir de Babylone. L’occasion de l’affirmer avec force et conviction est de célébrer votre Pâque le 15 Nissan, soit le mardi 15 avril 2014 au soir. C’est également l’occasion de sortir de la pratique de la « sainte cène » pour revenir au repas commémoratif pascal, où prendre le pain et le vin en mémoire de Jésus Christ souligne votre attachement à la Nouvelle Alliance. Pour ce qui nous concerne, pendant une semaine nous nous retirons en famille à l’écart pour cette fête si chère à nos cœurs.

À l’Épouse fidèle dans le Christ je souhaite une bonne fête de Pâque en famille pour le 15 Nissan.

lundi 7 avril 2014

Tétrade 2014 - 2015 article 2

Pessah chez les Hébreux célèbre une grande délivrance, celle d’un peuple opprimé en Égypte comme esclave et qui fut délivré et racheté par Dieu Lui-même. Ce-là jour tout le peuple passa par les eaux de la mer qui après cela se refermèrent sur les armées de pharaon. Ainsi le sang et l’eau se mêlèrent pour donner naissance à un nouveau peuple consacré à Dieu. L’Égypte qui représente le monde païen a donc agi comme une matrice qui a permis à une nation nouvelle de voir le jour pour suivre et servir Dieu comme une épouse fidèle. Avec cette nation nouvelle élue comme devant être l’Épouse légitime de Dieu, une alliance fut établie sur le Sinaï avec tout le peuple, comme Il le fit avec Abraham quelques siècles plus tôt. L’Épouse était donc unie légalement à son Époux divin tant qu’Elle resterait fidèle aux termes définis dans cette alliance. Fidélité à la Personne et la Parole de Dieu. Si cette fidélité n’est pas respectée, alors l’alliance est rompue et l’Épouse est répudiée. C’est ce que le prophète Ezéchiel au chapitre 16 résume sous forme de métaphore dans l’image de l’épouse qui se prostitue. « [59] Car ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: J'agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l'alliance. [60] Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle. » Selon ces paroles prophétiques, une alliance nouvelle et éternelle sera établie par le Seigneur, qui dans sa dimension spirituelle est supérieur à la précédente puisqu’elle est éternelle.

Au terme des jours le Seigneur renouvelle Son alliance avec les juifs pour lui donner une dimension supérieure. Mais cette alliance désormais revêt une dimension universelle et ne touche plus un seul peuple. La notion d’Épouse Divine doit donc évoluer et suivre le même cheminement spirituel que celui suivi précédemment par les Hébreux qui sortirent d’Égypte pour former un peuple saint consacré à Dieu. Le sang et l’eau sont donc nécessaires pour donner naissance à cette nouvelle Épouse universelle, afin de retrouver l’image parfaite d’une Epouse parée pour l’union avec Dieu, comme l’a annoncé le prophète Ezéchiel : [16 : 4] A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n'a pas été coupé, tu n'as pas été lavée dans l'eau pour être purifiée, tu n'as pas été frottée avec du sel, tu n'as pas été enveloppée dans des langes. [5] Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi. [6] Je passais près de toi, je t'aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang! [7] Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue. [8] Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J'étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Éternel, et tu fus à moi. [9] Je te lavai dans l'eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t'oignis avec de l'huile. [10] Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie. [11] Je te parai d'ornements: je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou, [12] je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête. [13] Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d'étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l'huile, furent ta nourriture. Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté. [14]

Pour arriver à la royauté, il y a donc un cheminement spirituel très particulier qui passe par la vie, le sang et l’eau de purification. En sortant d’Égypte, la naissance d’Israël comme nation s’est faite dans le sang et l’eau on l’a vu, mais cela ne faisait pas des juifs un peuple saint pour autant. Pour cela il fallait que Dieu établisse une naissance spirituelle qui donne un caractère de sainteté à Son peuple, car à la sainteté de Dieu seule une nation sainte pouvait correspondre. Pour y arriver, Dieu descendit sur la montagne du Sinaï et se présenta Lui-même devant la nation pour établir une alliance avec lui qui se résume dans le décalogue. Cependant le décalogue n’est pas une fin en soi, mais les termes d’une forme de contrat de mariage. Une fois le contrat établi, Dieu vint habiter au milieu du peuple dans le tabernacle qui était considéré comme une chose très sainte. Là et uniquement là, la nation par ses prêtres devenait une nation sainte.

Mais pour entrer dans le tabernacle, suivre le décalogue ne suffit pas. Car on n’entre pas dans la maison de l’Epoux divin comme cela. Seul un prêtre pouvait le faire après tout un rituel de purification, qui une fois de plus passe par le sang et l’eau. Par le sang du sacrifice d’une victime expiatoire et la purification dans l’eau de la cuve d’airain, le prêtre était considéré comme saint et pouvait faire son office. Il y a donc là une dimension spirituelle nouvelle qui est introduite et qui annonce la naissance, par le sang d’un sacrifice, d’une Épouse spirituelle sanctifiée par la prêtrise et qui est la seule à pouvoir entrer dans la maison de l’Époux. Mais le peuple n’est pas écarté pour autant de cette union divine, car il fait corps avec les prêtres qui se sanctifient pour eux-mêmes, mais aussi pour toute la nation. Afin que ce caractère de sainteté perdure, toute une série de lois et de commandements divers furent établis pour organiser la vie des Hébreux dans et autour du tabernacle. Ces centaines de règles s’articulent dans des cycles de temps, qui organisent la vie communautaire tout au long de l’année.

Chaque matin et chaque soir, un agneau était sacrifié dans le tabernacle pour les péchés du peuple (Exode 29:38-42). A chaque shabbat le peuple dans son ensemble se consacrait à Dieu et sept fêtes annuelles complétaient l’ensemble. Parmi ces sept fêtes trois étaient des pèlerinages obligatoires : Pessah "Pâque", Chavouot "Pentecôte" et Soukkot "Cabanes") qui rappellent les trois étapes de la sortie d'Égypte et la naissance de la nation. Prises dans leur ensemble et vu de loin les choses peuvent paraître complexes, mais on peut les résumer de manières simples. Le décalogue peut être résumé ainsi : tu aimeras ton Dieu et ton prochain. Puis tu respecteras le shabbat et n’oubliera pas les fêtes de Pâque, de la Pentecôte et des tabernacles. Donc de manière absolue, il ne reste plus que le sacrifice de la Pâque qui concerne tout le peuple et le sanctifie. Ainsi du plus éloigné de ses enfants qui ne peut venir qu’une fois par an pour offrir un sacrifice sanglant à Pâque, au prêtre qui est consacré entièrement au service de Dieu dans son tabernacle, le sacrifice de la Pâque est le lien qui unit par le sang l’Épouse terrestre à l’Époux céleste. Pessah rappelle qu’un jour une nation sainte est née au milieu du monde, mais que pour le rester elle doit renouveler une fois par an le sacrifice d’un agneau devant Dieu.

Le Seigneur qui savait que Son peuple ne pourrait jamais respecter à la lettre des centaines de règles complexes, les a résumé de la manière la plus simple qui soit : Aime moi comme je t’aime, respecte mon shabbat et souvient toi de la fête Pâque. Dans ce minimum tout est contenu, car Dieu dans sa sagesse a pourvu au reste. La vie régulée par les règles du judaïsme appartient aujourd’hui à une alliance dépassée et remplacée par une nouvelle en Jésus Christ. Les sacrificateurs de l'Ancien Testament étaient choisis pour un but : servir Dieu en offrant des sacrifices. La prêtrise était une image ou un "exemple" du ministère à venir de Jésus-Christ, une image qui n'était plus nécessaire dès que son sacrifice comme agneau de Dieu sur la croix a été accompli le jour de la Pâque. Lorsque le voile épais du temple qui recouvrait l'entrée du lieu très saint a été déchiré en deux par Dieu à la mort de Christ (Matthieu 27:51), Dieu indiquait que le sacerdoce de l'Ancien Testament n'était plus nécessaire. Tous pouvaient désormais venir directement à Dieu par le nouveau Souverain Sacrificateur, Jésus Christ (Hébreux 4:14-16). Il n'y a maintenant plus de médiateur terrestre entre Dieu et l'homme comme cela était le cas dans le sacerdoce de l'Ancien Testament (1 Timothée 2:5).

En Jésus Christ le sacrifice pascal et la prêtrise ont trouvé une forme définitive et parfaite, en cela ils deviennent éternels. Dieu pourvoyant de manière parfaite à la loi, a de manière parfaite permis également la naissance d’une Épouse parfaite : " et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ ... Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière "(1 Pierre 2:5-9). A toutes ces choses nouvelles que le Seigneur a accomplies de manière définitive en Jésus Christ, correspond une alliance nouvelle qui remplace celle établie par Moïse. Luc 22 : 19  Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 20  Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

La Nouvelle Alliance est liée à la naissance d’une nation nouvelle. Nicodème était un pharisien et membre du sanhédrin du temps de Jésus, en cela il était donc un gardien de la loi et des traditions. Cependant malgré sa haute fonction, Jésus lui annonça qu’il n’entrerait dans le royaume de Dieu que s’il naissait de nouveau (Jean 3). À partir de cet instant, le judaïsme comme principe d’élection et de salut appartenait au passé et une nouvelle nation sainte allait naître par la voie du baptême d’eau et d’Esprit. Jean 3 : 5  Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Le baptême dans le nom de Yeshoua remplace dans la Nouvelle Alliance le principe d’élection qui prévalait depuis Moïse et la fuite d’Égypte.

La commémoration de la fuite d’Égypte, le souvenir du sacrifice de l’agneau et le temple lui-même avec son service sacerdotal appartiennent au passé et à une alliance révolue. La pratique du Seder juif à l’occasion de Pessah et qui consiste en une succession d'étapes mêlant bénédictions, alimentation, récits et chants, appartient au passé lié à l’Ancienne Alliance. Le Seder a pour vocation aujourd’hui de rappeler qu’on appartient au peuple juif et ses traditions. Revenir au Seder est un retour en arrière et à des pratiques que Yeshoua a définitivement remplacées par l’institution du repas du Seigneur le jour de Pâque. Revenir au Seder en pensant rétablir les pratiques de l’Eglise primitive et apostolique, c’est en fait laisser la bénédiction de Dieu passer par-dessus votre maison. C’est oublier que parce que les juifs ont persisté dans l’Ancienne Alliance, le Temple et la ville de Jérusalem furent détruits et le peuple mené en esclavage par les Romains, ce qui est en fait une Pâque à l’envers avec un retour au sein des nations comme esclave. Commémorer Pâque selon la tradition juive, c’est retourner sous l’esclavage de la loi alors que le Christ est précisément venu pour nous en affranchir (Galates 4).


Pour célébrer Pâque, être juif ne sert à rien et célébrer le Seder encore moins, car c’est même dans l’esprit contraire aux principes de la Nouvelle Alliance. Pour célébrer Pâque selon les principes de la Nouvelle Alliance, il faut être né de nouveau par le baptême dans le nom de Yeshoua, ce qui fait de vous un citoyen du Royaume et un enfant légitime de Dieu que Yeshoua reconnaîtra comme faisant partie de Son Épouse. Si  vous êtes reconnue comme l’Épouse du Christ et que l’Esprit Saint est le sceau qui vous marque comme le gage de cette appartenance, alors vous pouvez légitimement vous avancer vers la table du Seigneur pour célébrer votre Pâque dans l’esprit de la Nouvelle Alliance.

Tétrade 2014 - 2015 article 1

Nous approchons de Pessah (Pâque), qui devrait être la fête la plus importante chez les enfants de Dieu et cette année est exceptionnelle, car un phénomène rare qui ne reproduira plus dans ce siècle va marquer cet évènement. En l'an 2014, se produiront deux éclipses totales de Lune qui correspondront à des Fêtes de la Torah : la première se produira le jour de Pessah (14 Nisan), et la deuxième le jour de la Fête de Soukkot (15 Tishri). Ce même phénomène se reproduira en l'an 2015 : deux éclipses totales de lune, le jour de Pessah et le jour de la Fête de Soukkot. Quand quatre éclipses totales de Lune se suivent deux années de suite, les astronomes appellent cela une "tétrade."

Les tétrades associées aux fêtes de la Torah sont extrêmement rares : une ou deux par siècle au maximum, plusieurs siècles pouvant se passer sans aucune tétrade associée aux Fêtes de l’Éternel. Depuis l'an 1 de notre ère, sept tétrades semblables seulement se sont produites. Après 2014-2015, il ne se produira plus aucune autre tétrade associée aux fêtes de l’Éternel au cours du XXI° siècle. Au cours du XX° siècle, il s'était produit deux tétrades associées aux mêmes Fêtes. A chaque fois, elles étaient en relation avec un événement important concernant Israël : la première tétrade se produisit en 1949-1950, juste après l'indépendance de l'État d'Israël, et la seconde en 1967-1968, au moment où Jérusalem a été reconquise.

Mais à la tétrade est également associée cette fois une éclipse totale du soleil qui se produira le premier jour du mois de Nissan, c'est-à-dire le premier jour de l'année religieuse le 20 mars 2015. C’est également un équinoxe et le jour du printemps. Alors que beaucoup se focalisent sur les 4 lunes rousses en annonçant l’apocalypse, personnellement j’ai une lecture diamétralement opposée au consensus religieux relatif à cet évènement exceptionnel. La Lune rousse est un phénomène provoqué par l’ombre portée de la Terre sur la Lune, mais l’éclipse solaire révèle la couronne solaire autour de la Lune. Si on fait une image avec l’éclipse solaire et les lunaires, on remarque que les fêtes de l’Éternel encadrent le couronnement de la Lune à un moment où la nuit et le jour sont parfaitement égaux, avec en prime l’annonce du printemps qui est le renouvellement de la vie.


Spirituellement j’interprète cela ainsi : l’ombre des choses anciennes annonce une union nouvelle. L’ombre des choses anciennes renvoie à l’Ancienne Alliance, l’Ancien Testament. Mais le la Lune couronnée renvoie directement à Apocalypse 12 : 1 Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête… Seulement voilà, cet évènement sera quasi confidentiel et presque personne sur terre ne verra ce couronnement, car il faudra être en pleine mer entre l’Islande et l’Ecosse pour l’observer. Il va donc se passer quelque chose d’important le 20 mars 2015, mais presque personne ne saura quoi et le monde n’en saura rien. L’éclipse se passe donc au-dessus de l’Europe et forme une sorte de couronne d’observation sur sa tête. Comme dans l’Apocalypse où les chapitres 12 et 13 sont l’axe central autour duquel s’articule les autres chapitres du livre.


Le Seigneur ne fait pas les choses ainsi par hasard. L’Europe représente la bête de l’Apocalypse et donc le chapitre 13. Son drapeau bleu avec les 12 étoiles renvoie directement à la Vierge Marie qui est représentée à la rue du Bac à Paris et vise à remplacer dans son symbole l’Épouse véritable par l’Église catholique comme la seule Église du Christ et l’Europe comme sa terre d’élection. L’Union européenne avec ses institutions et son président, associée au pape de Rome nous donne tous les éléments du chapitre 13 de l’Apocalypse. La bête, le faux prophète et l’antéchrist. Sur ce blog et le site ce sujet est très largement développé et documenté et je m’y attarderais donc pas.




Pour entrer dans sa dimension eschatologique définitive il faut donc que le Seigneur qui seul est maître des temps, écrive maintenant le chapitre 12 avec le couronnement de l’Épouse véritable, pour que puisse s’articuler autour de tout cela la trame qui constitue tout le livre de l’Apocalypse. Le diable ayant préparé tous les éléments du chapitre 13, le Seigneur peut maintenant préparer les siens dans le chapitre 12. Le corps constitué de l’Épouse véritable représenté par les nations, Israël et les deux témoins, va donc maintenant commencer de manière extrêmement discrète.

Pour former une Épouse parfaite digne d’être couronnée, une base large est impossible, car il faut revenir aux fondamentaux de la Parole. Car comme Christ est la Parole faite chair, l’Épouse doit également être une Épouse Parole.  Avec les chrétiens endormis dans les dénominations et les juifs dans le judaïsme, rien n’est à attendre des dirigeants religieux actuels. On ne fait pas du neuf avec du vieux. On va donc repartir de zéro avec une nouvelle Pentecôte extrêmement discrète qui commencera certainement avec les seuls deux témoins. Puis le Seigneur les élèvera progressivement et par agrégation ils vont constituer le nouveau corps de l’Épouse pour préparer son couronnement. Comme les choses vont se faire de l’intérieur pour progressivement aller vers l’extérieur, c’est au moment où les conflits entre les deux témoins et les dirigeants religieux seront les plus virulents, notamment avec le pape, que le monde comprendra que les choses changent, mais il sera alors presque trop tard pour le plus grand nombre, car alors les témoins seront tués et enlevés auprès du Seigneur. Toujours est-il que maintenant le temps du changement est venu et qu’il est fortement conseillé au reste fidèle de se préparer.