http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: Des évènements en trombes (suite)

samedi 22 novembre 2014

Des évènements en trombes (suite)

« C’était vraiment spectaculaire, je n’ai jamais vu une chose pareille dans ma vie» nous dit un habitant de Tel Aviv. Tout le monde a cessé son activité et a levé les yeux au ciel, car ce matin du lundi 3 novembre 2014, les Tél Avivis se sont réveillés avec un ciel noir et orageux et certains ont même vu une trombe marine se déplacer dans le ciel de la ville.


3 jours plus tard au large de Nice, deux trombes marines ont été aperçues le jeudi 6 novembre au large de la ville.


Jusque-là rien d’exceptionnel, car  le phénomène n’a en soi rien d’extraordinaire, sauf qu’on a jamais pu observer de tels phénomènes à ces endroits. Si je reviens sur ces trombes marines du début du mois, c’est qu’une fois de plus une conjonction de différents facteurs me ramène à ce songe d’octobre 2011 : Des évènements en trombes - octobre 2011 –

À l’époque j’écrivais ceci : « Si l’on reste dans le cadre des statistiques et des probabilités, le fait que ma fille prenne l’uniforme quand Gilad le retrouve est en soit exceptionnel, mais que nous retrouvions par le plus grand des hasards à l’autre bout de la France, chez une tierce personne, avec autre famille qui fait exactement la même chose avec leur fille, en même temps et dans la même unité, je pense que les lois statistiques et de probabilités explosent les conteurs. Chez les croyants cela s’appelle un miracle. L’Eternel bouscule ainsi les lois et les règles, Il rassemble ce qui doit être uni et Il sépare ce qui  doit l’être. Après la moisson vient le temps du battage où la balle est séparée du grain. »

Une fois n’étant pas coutume, les choses se répètent dans un contexte différent. Toujours avec la même fille qui descend sur Nice voir une amie chrétienne et retrouver d’anciennes racines familiales, pour revenir le 4 novembre et partir le 5 avec nous pour Israël pendant 15 jours. Il y a donc eu une série d’aller et retour très symboliques dans ce voyage, qui se poursuivront pendant le voyage. Entre temps il y a eu ces trombes qui relient d’une certaine manière Israël et la France, mais aussi notre famille dans la concomitance des évènements qui défient les statistiques. Cependant il y a des choses que l’on ne peut comprendre que de l’intérieur, c’est-à-dire en partant de ma famille pour aller vers l’extérieur, c’est avec ce symbole que joue le Seigneur.

En reconstituant notre nom dans le bon ordre, on reconstitue le blason de la ville de Jérusalem, la même chose dans un sens différent pour mes filles. On peut ainsi rester dans le symbole du début jusqu’à la fin et les choses prennent alors tout leur sens spirituel. Une trombe représente une liaison entre le ciel et la mer. Mais qu’on pourrait écrire ainsi : un lien entre le Ciel et les eaux (ap 17 : 15  Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.) Du Ciel dans un tourbillon d’évènements, l’Eternel prend des nations ceux qui forment Son Eglise pour créer un lien entre Lui et les hommes. Suivez maintenant le fil des évènements pour comprendre comment progressivement l’Histoire se met en phase avec les Ecritures et les prophéties.


Quand je suis parti en Israël je n’étais pas au courant des trombes, car j’aurais alors immédiatement fait le lien avec le songe de 2011 et cela aurait pu affecter mes jugements et mes actes, car le reste du voyage s’inscrit dans la même logique, mais d'une manière beaucoup plus développée. Un petit retour en 2013 pour saisir la suite. L’année dernière je visite la maison où fut décrétée l’indépendance de l’Etat d’Israël et alors que la salle se vidait j’ai été poussé à monter sur la scène pour prendre la place qu’occupa Ben Gourion et prononcer ces quelques mots : « Ezéchiel a prophétisé sur des os afin que les restes d’Israël se rassemblent pour reformer le corps d’une nouvelle nation, aujourd’hui je proclame que le corps de cette nation est constitué et qu’après le rassemblement des os vient celui du souffle de l’Esprit afin que ce corps reprenne vie » Ça a duré quelques secondes, mais a été filmé sous deux angles différents par deux personnes différentes qui m’ont remis le film.

2014 la suite préparée par le Seigneur. Nous montons sur les frontières du Golan, derrière nous c’est la guerre et de manière ininterrompue on entend les bruits des combats en Syrie. Devant nous un de villages construit par des juifs très pieux suivant la doctrine du rav Kook. Pour faire simple, on dira que les juifs qui vivent ici vivent leur foi dans l’esprit d’un sionisme très fort, qui va jusqu’à définir le terme du juif moderne dans ce sens-là ; pour être juif il faut avoir sa culture, suivre la Torah et vivre en Israël. Si on sort de ce contexte, on ne mérite pas de se définir comme juif, selon eux. Ces juifs-là vivent leur foi jusqu’aux pires extrémités et d’une manière totale. Ils forment par leurs communautés les frontières du pays. D’une certaine manière ils sont la peau sur les os d’Ezéchiel. Quand le Golan fut annexé, immédiatement des colons de cette communauté sont montés pour s’établir dans les camps militaires délaissés par les Syriens sur la frontière et forcer ainsi l’armée d’Israël à s’établir sur la frontière pour les protéger. Un fusil sur le dos et une pioche dans les mains ils ont alors bâti les moshavim frontières de la région. Le pays c’est progressivement bâti sur ce principe.

Personnellement je considère que si vous voulez rencontrer de vrais juifs actuellement en Israël, ce n’est pas à Jérusalem que vous les trouverez, mais sur les frontières du pays. D’ailleurs tout les différencie des haredim appelés « ultraorthodoxes ». Les haredim rejettent originellement assez largement le sionisme, encore que ce rejet ait connu des évolutions. Selon une thèse historiquement dominante (mais pas exclusive) chez les religieux, Dieu a détruit le royaume d’Israël pour punir les Juifs, et seul son messie peut le recréer. La vie en Israël est possible, mais toute tentative autonome de créer un État est une révolte contre Dieu. En 1948, après la création d’Israël, pratiquement tous les orthodoxes « modernes » sont devenus plus ou moins favorables au sionisme. Cette évolution est en partie le fruit des événements (Shoah, création d’Israël), mais elle est aussi pour une bonne part due à l’engagement et au prestige du rav Kook. Au-delà de sa capacité à légitimer le sionisme au sein d’un judaïsme orthodoxe au départ très réticent, le rav Kook va aussi orienter l’idéologie du sionisme religieux dans un sens plus messianique. Pour le Rav Kook, la rédemption du peuple juif est en marche, et les sionistes, même athées, sont porteurs de bribes de cette rédemption, parfois à leur corps défendant. C’est la reconstitution d’une vie juive autonome en Israël qui permet et annonce le retour des juifs de leur exil, puis leur retour à la pratique religieuse, et à terme la venue du Messie. Le sionisme est donc un outil dans le schéma de Dieu pour l’avènement des temps messianiques.

Il y a donc des visions différentes au sein de la communauté israélite sur la pratique du judaïsme et la conception qu’ils ont du messianisme. Toujours est-il que le Seigneur m’a rapproché des blancs (ceux qui vivent sur la frontière), des noirs (ceux qui vivent principalement à Jérusalem). Les différences sont aussi grandes qu’entre des pentecôtistes et des catholiques chez les chrétiens. Les deux communautés (juive et chrétienne) ayant beaucoup de mal à comprendre les différences qui les séparent. Pour les juifs, tous les chrétiens sont des catholiques et pour les chrétiens tous les juifs religieux des ultraorthodoxes. Alors bien sûr, quand quelqu’un comme moi débarque comme étant un adversaire ouvertement déclaré du pape et de l’idolâtrie catholique, tout en pratiquant le shabbat et les fêtes de l’Eternel, ça jette un trouble et c’est un euphémisme… Bref, ils aimeraient comprendre et c’est là que la brèche s’ouvre dans le mur qui nous sépare et une nouvelle conception du messianisme leur est alors présentée comme une voie nouvelle pour eux en Yeshoua. Mais pour cela il faut vivre et penser comme eux, alors évangélistes baptisés à l’eau tiède de Laodicée et prophétisant à tous les vents l’enlèvement prochain, tenez-vous éloigné du pays, vous rendrez un grand service à l’œuvre de Dieu en Israël.

Les pionniers qui fondèrent ces moshavim sont parfois regardés par les autres juifs comme des héros de la nation et même des saints dans leur foi, tant ils sont engagés dans leurs convictions. Ils sont la pointe de l’épée du Seigneur, pour la défense spirituelle du pays. C’est chez un de ces pionniers de la première heure que nous avons été invités pour le shabbat et c’est là que les éléments qui forment la trame du symbole biblique et prophétique vont se poursuivre. Pour mieux comprendre, il faut rester dans la trame générale d’Ezéchiel 37 et la prophétie sur les ossements.

Les chapitres et les versets dans les Bibles modernes sont souvent corrélés du contexte global, ce qui ne simplifie pas la lecture du livre, surtout dans l’Ancien Testament. C’est particulièrement vrai pour la prophétie sur les ossements. On peut facilement rapprocher et même unir chronologiquement les chapitres 36 et 37 ce qui donne en résumé : Ez 36 : 22  C’est pourquoi dis à la maison d’Israël: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Ce n’est pas à cause de vous que j’agis de la sorte, maison d’Israël ; c’est à cause de mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés. 23  Je sanctifierai mon grand nom, qui a été profané parmi les nations, que vous avez profané au milieu d’elles. Et les nations sauront que je suis l’Eternel, dit le Seigneur, l’Eternel, quand je serai sanctifié par vous sous leurs yeux. 24  Je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai dans votre pays. 25 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. 26  Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. 27  Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. 28  Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu.

Premièrement, les juifs ne reviennent pas en Israël à cause de leurs mérites, bien au contraire, car ils ont un cœur de pierre qui doit être changé en cœur de chair et seule l’action du Saint Esprit peut faire cela. Mais pour que le Saint Esprit descende dans les cœurs, une seule voie est possible, celle passant par la reconnaissance de Yeshoua comme Mashiah. Or pour reconnaître le Mashiah, une stricte observance de la Loi est nécessaire, ce qui n’est pas le cas actuellement, puisqu’ils suivent le Talmud comme règle de loi et non la Torah. Le sens de la Loi est actuellement tordu et déformé par les commentaires et les usages enseignés par les rabbins qui n’interprètent les Ecritures que par le prisme talmudique. Le Talmud est la barrière intellectuelle qui durcit les cœurs et empêche l’action de l’Esprit Saint. Quand Dieu décida d’exprimer toute Sa colère contre Israël en 70, avant de détruire le Temple, Jérusalem et d’emmener les juifs en esclavage, méthodiquement tous les centres talmudiques du Golan furent préalablement détruits par les Romains, puis Gamla comme rempart et centre talmudique central devant préserver la route vers Jérusalem. L’avertissement était clair alors, mais dans leur entêtement et leur obstination à conserver le Talmud au bénéfice d’une lecture pure de la Torah qui aurait alors révélé dans son contenu qui est le Mashiah, ils ont préféré la destruction et l’esclave pour garder le Talmud, plutôt que la liberté dans l’expression d’une Loi révélant le Mashiah en Yeshoua. Le Talmud est le joug intellectuel de l’esclavage imposé par Satan, pour dominer religieusement les juifs. Il faut donc écraser le raisonnement talmudique du serpent, pour restaurer une lecture directe de la Torah qui seule peut révéler qui est le Messie et le libérateur d’Israël. Comment le Seigneur va-t-il agir ? Par le chapitre le 37 d’Ezéchiel.

Ezéchiel 37 c’est la prophétie sur les ossements desséchés qui reforment un corps. Cette prophétie est une métaphore de la renaissance d’Israël, mais n’est pas une fin en soi. Le retour des juif en Israël n’est que la condition préalable à la suie qui est bien plus importante et même essentielle. Ezéchiel 37 : 12  Prophétise donc, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, j’ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays d’Israël. 13  Et vous saurez que je suis l’Eternel, lorsque j’ouvrirai vos sépulcres, et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple ! 14  Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez ; je vous rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l’Eternel, j’ai parlé et agi, dit l’Eternel. 15 La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots: 16  Et toi, fils de l’homme, prends une pièce de bois, et écris dessus : Pour Juda et pour les enfants d’Israël qui lui sont associés. Prends une autre pièce de bois, et écris dessus : Pour Joseph, bois d’Ephraïm et de toute la maison d’Israël qui lui est associée. 17  Rapproche-les l’une et l’autre pour en former une seule pièce, en sorte qu’elles soient unies dans ta main. 18  Et lorsque les enfants de ton peuple te diront : Ne nous expliqueras-tu pas ce que cela signifie ? 19  réponds-leur : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Voici, je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d’Ephraïm, et les tribus d’Israël qui lui sont associées ; je les joindrai au bois de Juda, et j’en formerai un seul bois, en sorte qu’ils ne soient qu’un dans ma main.


Il est très facile de comprendre qui est Juda dans le texte, car c’est le peuple juif qui est revenu pour restaurer Israël en tant que nation juive. Mais alors qui est Ephraïm ? La question est essentielle aujourd’hui et elle conditionne actuellement toute la prophétie. Définir Ephraïm et l’associer à Juda c’est reformer le l’unité du bois dans sa structure originelle, soit l’arbre de vie. Ephraïm c’est l’Epouse des nations, l’Eglise du Christ. Pour le définir, une étude plus approfondie est nécessaire et ces liens vous éclaireront ici ou . Réunir les deux bois revient à célébrer une union comme un mariage où les parties ne forment plus qu’une chair, mais qui ici ne formeraient qu’un esprit. Pour que tout ceci prenne corps dans la prophétie et s’accomplisse, il faut donc que les juifs reviennent dans le pays, rebâtissent les villes et cultivent la terre et ça c’est fait. Mais il faut également que des nations, l’Eglise du Christ (Ephraïm) se  joigne à l’œuvre de Dieu en Israël pour y associer sa part d’héritage qui est l’Esprit Saint. Ainsi si Juda se présente devant l’Eternel  comme le conservateur du Verbe dans sa pureté et qu’il s’unit à Ephraïm comme conservateur de l’Esprit Saint pour son interprétation, alors la Parole faite chair en Yeshoua reprend tous ses droits et la tête du serpent dans son raisonnement est définitivement écrasée. L’arbre de vie est restauré, le serpent écrasé, l’Epouse retrouve sa virginité originelle et peut attendre l’Epoux pour le mariage royal.

Bien, si on a compris tout cela, alors on peut revenir au repas du shabbat dans un mochav sur la frontière du Golan et entrer dans la suite symbolique de ce voyage très particulier. En nous asseyant à table pour le repas du shabbat je remarque sur le mur à côté de la table, une pièce de tissu finement brodée qui renvoie par le texte en hébreu qu’il contient, directement au rapprochement des deux pièces de bois d’Ezéchiel 37. En fait il s’agit d’une houppa, le dais traditionnellement utilisé lors de la cérémonie juive du mariage. L’idée étant pour l’occasion d’utiliser le texte d’Ezéchiel pour unir les enfants de la famille comme les deux parties d’un arbre, puisque le père de famille est venu dans le pays pour y planter des dizaines de milliers d’arbres fruitiers sur le Golan, afin que s’accomplisse cette partie de la prophétie Ez 36 : 30  Je multiplierai le fruit des arbres et le produit des champs, afin que vous n’ayez plus l’opprobre de la famine parmi les nations.

Il va de soi qu’à ce moment du shabbat j’avais bien le sentiment que par deux familles sous le dais nuptial, le bois d’Ephraïm et de Juda était en train d’être assemblé par l’Eternel, qui reconstituait élément par élément toutes les parties de la prophétie d’Ezéchiel. Le vendredi suivant je suis monté à Jérusalem pour suivre les évènements du moment au plus près, et à la table de l’hôtel pour le petit déjeuner, une dame s’assoie et dans la discussion qui suivit elle nous apprend qu’elle assiste à une convention internationale de 33 nations, où plus de 3000 personnes sont venues prier pour la réconciliation du peuple juif avec la chrétienté... De plus ils s’organisent pour former une chaîne de prière planétaire, afin que de manière continue il y ait en permanence des Eglises qui prient sur ce sujet sur toute la terre. L’Histoire est en marche, les prophéties s’accomplissent les unes après les autres et si j’écris ces quelques lignes, c’est pour témoigner que si effectivement le mal progresse de plus en plus dans le monde, de manière parallèle l’Epouse se prépare discrètement à célébrer Apocalypse 12 qui représente l’union consommée.

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