http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: L'effet cliquet

mercredi 29 octobre 2014

L'effet cliquet

L'effet cliquet est un phénomène qui empêche le retour en arrière d'un processus une fois un certain stade dépassé. Il fait analogiquement et métaphoriquement référence au cliquet d'horlogerie (mécanisme d'échappement à ancre interdisant tout retour en arrière d'une roue dentée). Ainsi plus le temps passe et moins il est possible de revenir en arrière, car les secondes s’ajoutent aux secondes, les minutes aux minutes, les heures aux heures, etc. Dans la course du temps de la fin le phénomène de l’effet cliquet devient de plus en plus visible si on le met en perspective avec la Bible.

Zacharie 12 : 3 En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle.

A terme, TOUTES les nations de la Terre se ligueront contre Israël. Pour arriver à un tel résultat il faut que chaque nation soit sous une forme ou une autre fortement impactée par le rôle international joué par ce minuscule pays à peine aussi grand que l’Alsace, si on enlève le désert du Néguev.

Au départ les conflits étaient internes, puis régionaux pour finalement s’internationaliser. Les attaques incessantes des Arabes contre les juifs depuis la création de l’État d’Israël n’ont provoqué que son extension territoriale, mais de manière inachevée à cause des juifs eux-mêmes. S’ils avaient annexé Gaza et la Cisjordanie, le problème du Hamas et de la création d’un État palestinien seraient inexistants aujourd’hui. Mais la politique timorée des israéliens, qui font passer d’obscurs calculs politiques avant le caractère juif du pays, font que les problèmes liés à la nature de ce caractère deviennent cruciaux et ce n’est pas la cause d’un hasard. Le Dôme du Rocher, le Haram al-Charif, sur l'esplanade des mosquées est l’exemple type du problème. Les juifs sont en bas, les musulmans en haut, dans un espace qu’ils ne devraient pas occuper. Le face à face est donc perpétuel. La même chose pour Hébron ou Bethel.

La reconquête du pays s’est faite sans les bases historiques territoriales qui fondent l’État d’une nation juive, puisque le lieu du Temple, le tombeau d’Abraham et la pierre de Jacob sont tous sous le contrôle administratif des Palestiniens. L’âme d’une nation juive ne peut pas se créer sans l’intégration dans l’État d’Israël de ces symboles qui donne au judaïsme sont sens. Un shabbat sans Temple ou des fêtes sans pèlerinage sont des lois inachevées dans leur application.  Nous avons donc actuellement une ossature nationale territoriale, mais sans assise biblique réelle. Les juifs pratiquants sont autour des lieux saints, mais sans en avoir la propriété. Mais ils s’en rapprochent par grignotage lent et persévèrent, ce qui doucement, mais sûrement fait tourner la roue du temps et provoque l’effet cliquet.

Le gouvernement israélien a annoncé son intention d'accélérer les plans pour la construction 1.000 logements à Jérusalem-Est et cela dans une ambiance délétère suite au nième attentat provoqué par un Palestinien. Les couteaux restent donc tirés entre responsables israéliens et palestiniens. Et les relations se sont tendues entre Israël et la communauté internationale. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé mardi les États-Unis et l'Union européenne de pratiquer le "deux poids, deux mesures". Quand Mahmoud Abbas "incite au meurtre de juifs à Jérusalem, la communauté internationale se tait", a-t-il dit. Il faisait ainsi référence à des déclarations du président palestinien qui appelait à défendre la mosquée Al-Aqsa et qui ont encouragé selon lui un jeune Palestinien à lancer sa voiture sur des passagers du tramway mercredi et à tuer deux personnes, dont un bébé de trois mois.

Dans le même temps, les ministres des Affaires étrangères d'une trentaine de pays, dont la France,  et des représentants d'organisations internationales se sont retrouvés ce dimanche au Caire (Egypte) pour la conférence internationale des donateurs pour la reconstruction de la bande de Gaza. A cette occasion la communauté internationale, Etats-Unis en tête, souhaite relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Ce rendez-vous fait suite au cessez-le-feu obtenu en août à l'issue de cinquante jours d'intenses bombardements de l'armée israélienne sur le bande de Gaza. «Les participants ont promis approximativement 5,4 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros)», a déclaré le ministre norvégien des Affaires étrangères, dont le pays était le coorganisateur de la conférence avec l'Egypte. Un milliard est fourni par le seul Qatar. Washington a pour sa part annoncé une aide immédiate de 212 millions sur un total de 400 millions de dollars en un an, et l'Union européenne une somme globale de 450 millions d'euros pour 2015.

Reconstruire Gaza c’est également pérenniser la situation invivable des Gazaouis et provoquer de facto une intense pression sur Israël.  Situation que les Israéliens eux-mêmes pourraient changer. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, membre de la droite dure israélienne, a estimé dimanche qu'Israël était un acteur indispensable de la reconstruction de la bande de Gaza, bien que son pays n'ait pas été invité à la conférence des donateurs du Caire. «Gaza ne peut pas être reconstruite sans la coopération et la participation d'Israël», a déclaré le ministre dans un entretien au site d'information Ynet. Israël, qui impose un strict blocus sur la bande de Gaza depuis 2006, peut de facto empêcher ou faciliter le transfert de l'aide qui sera débloquée pour la reconstruction de Gaza, en autorisant ou non le transfert de matériaux de construction ou de fonds vers l'enclave palestinienne. Il est donc évident que si Israël bloque ses relations avec Gaza, comme elle devrait le faire, que cette enclave aux mains des islamistes se viderait progressivement. Mais pour cela il faut un consensus national fort, car il est évident que toutes les nations se ligueraient alors contre Israël et sa décision politique. Construire un sentiment national juif est désormais j’en suis persuadé, la nouvelle étape que l’Eternel veut, pour donner une âme religieuse à cette nation particulière.

Tout ce qui se passe dans ce pays a également des conséquences ailleurs, car c’est la volonté de Dieu. Le but c’est d’amener les nations vers la Bible et par le Verbe au salut. Dans le cas contraire, les nations subissent la conséquence de leur entêtement.  Dans les années 70 les guerres arabes contre Israël ont provoqué une brusque augmentation des prix du pétrole par les pays arabes pour faire pression sur Ie monde contre Israël. On a appelé cela la crise pétrolière. Comme si le problème était ponctuel et connaissait une poussée de fièvre pour retomber après. Force est de constater que les prix fluctuent depuis vers une hausse constante qui n’est tempérée que par les récessions économiques. Si crise il y a, c’est dans la racine grecque κρίσις, krisis (jugement), qu’il faut la chercher. L’effet cliquet de la « crise/jugement » du pétrole c’est une hausse constante qui détruit de manière régulière la croissance dans les pays développés. Aujourd’hui en France la croissance est à 0.

Autre relation de cause à effet. La « crise/jugement » des subprimes suivit immédiatement celle des expulsés du Goush Katif et se furent alors des millions d’Américains qui furent à leur tour expulsés de leurs maisons. L’effet cliquet fut dévastateur dans le système financier qui ne s’en remet pas. L’explosion des dettes d’État et paradoxalement de l’effondrement des taux d’intérêt est le signe évident d’une « crise/jugement » extrêmement profonde qui tend à devenir pérenne elle aussi. Depuis le début de la crise financière en 2008, 2,6 millions d'enfants ont sombré dans la pauvreté dans les 41 pays les plus riches du monde, selon un rapport publié ce mardi par l'Unicef. Environ 76,5 millions d'enfants vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté (fixé à 60% du revenu médian) dans ces pays. En France, le taux de pauvreté des moins de 18 ans a grimpé de trois points, passant de 15,6% à 18,6 % entre 2008 et 2012, soit une augmentation nette d'environ 440.000 «enfants de la récession». «Au-delà des niveaux de revenu et d'emploi, la récession a affecté un certain nombre d'autres aspects importants de la vie», comme l'accès à la nourriture, à l'éducation ou aux soins, le sentiment d'insécurité et de stress, détaille l'Unicef. L'Unicef prévient que «l'absence de riposte audacieuse des Etats pourrait avoir des conséquences négatives à long terme pour les sociétés», notamment sur la croissance démographique. Pour les associations, une génération entière pourrait être sacrifiée.

Le monde ne fait pas la relation entre l’effet cliquet actuel et ses relations avec Israël et donc avec Dieu. Et à tout cela il faut ajouter tout le mal que le monde aime à produire toujours plus abondamment. Il est donc plus qu’urgent que ceux qui conservent la foi se mettent en phase avec les Ecritures et vivent dans leur temps biblique. Sinon ils vont passer dans les rouages de la mécanique céleste et être broyés comme le reste du monde et l’effet cliquet s’appliquera également à leur personne, quand bien même ils se proclament ‘chrétiens’ ou croyants. Vivre sa foi c’est s’inscrire dans la dynamique qu’impose le Christ. Dans le passé c’était passer par le protestantisme, puis le méthodisme et le pentecôtisme. Aujourd’hui la dernière phase de la construction de l’Epouse biblique est en cours et Israël en fait partie, que cela plaise ou non, c’est un fait. Le rapprochement des juifs et chrétiens en Yeshoua est le processus ultime qui donne une Epouse couronnée conforme aux Ecritures.

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