http://schoenelblog2.blogspot.com/ Lettre à l'Epouse 2: De la marque de la bête à sa signature 2

jeudi 16 janvier 2014

De la marque de la bête à sa signature 2

Un nouveau billet de dix euros sera mis en circulation le 23 septembre 2014. Il ressemble à celui émis pour la première fois en 2002 et intègre les avancées technologiques réalisées dans le domaine de la conception des billets, ce qui lui assure une meilleure protection contre la contrefaçon. Sa durée de vie sera en outre plus longue. Une fois de plus le diable se cache dans les détails, comme la signature de Mario Draghi, qu’il faut lire selon le principe des valeurs antéchrists inversées, Maria Draghi au féminin, ou Marie le dragon (le serpent ancien) en clair. Mais cela va beaucoup plus loin, quand on entre dans le champ des implications historiques et religieuses.


Depuis le nouveau billet de cinq euros émis en 2013, une nouvelle figure mythologique  est apparue sous la forme d’Europe. Les portraits ont traditionnellement leur place sur les billets de banque du monde entier. Par ailleurs, il est démontré que, de manière générale, nous reconnaissons facilement les visages. Le portrait d’Europe a été choisi pour figurer sur les nouveaux billets en euros parce qu’il est clairement associé au continent européen et qu’il apporte une touche d’humanité aux billets. En l’occurrence, son image provient d’un vase qui se trouve au musée du Louvre, à Paris. Le mythe n’est pas un symbole officiel de l’UE, au contraire du drapeau, de l’hymne ou de la devise. Cependant, le mythe fondateur d’Europe et du taureau a fait l’objet de nombreuses références, et peut être considéré comme un symbole quasi officiel voire une personnification supranationale de la région européenne. Pour poursuivre, il faut d’abord comprendre ce qu’est un mythe : une allégorie, un mode de représentation figuré qui contenant un sens différant de celui que l’on peut lire de prime abord. Le mythe communique son message par différents degrés de symbolisme. De plus, un mythe doit avoir la capacité de survivre aux siècles, prendre de l’importance et évoluer ainsi qu’agir comme vecteur d’inspiration. Lorsqu’il est lié à un paysage, comme c’est souvent le cas, il doit pouvoir transmettre plusieurs aperçus et degrés de connaissances de ce même paysage.


Il faut retourner le vase pour comprendre la signification symbolique de la scène opposée. Le peintre ne met pas l'accent, contrairement à tant d'autres avant lui, sur l'enlèvement d'Europe par Zeus, métamorphosé en taureau, mais sur la scène de séduction, qui précède l'enlèvement. Aphrodite, la déesse de l'amour, et son fils Eros inscrivent cette scène dans le répertoire de la mythologie galante. La coquetterie d'Europe, richement parée, se reflétant dans le plan d'eau tout proche souligne sa beauté. Cette beauté séduit premièrement Zeus qui cherche lui-même à séduire la belle Europe. C'est donc cette œuvre de séduction par un taureau en déférence qui est mise en évidence.

En outre, l'histoire complexe du vase reflète parfaitement les échanges sous-tendant la construction de l'identité européenne. Le vase a été réalisé dans le deuxième quart du IVe siècle avant J.-C. dans un environnement culturel mixte, dans la région de Tarante, située dans le sud de l'Italie, où les Grecs vivaient avec les habitants originels de cette région. Ses origines grecques soulignent l'importance de l'Antiquité dans la formation d'une culture commune. Créé par un artisan grec du sud de l'Italie, le vase a été acquis au début du XIXe siècle par le Musée du Louvre, où il est conservé de nos jours.

Comme je ne cesse de le répéter, si le mal progresse, c’est que le bien régresse. Dans le cas qui nous intéresse, les représentations antéchrists sur les billets en euro sont si nombreuses et évidentes, que l’on peut considérer que Satan juge sa bataille contre le christianisme comme gagné. Pourquoi se fatiguer à masquer les choses, si en face plus personne n’est en mesure de les voir, puisque l’Église de l’âge de Laodicée est devenue, malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et nue, Ap 3 :17. Pour ce qui concerne les assemblées dénominationnelles, la chose est entendue depuis un moment, mais comme toujours il subsiste un reste, ce qui motive ces quelques lignes.

Comme dans la Bible, sa lecture peut se faire à plusieurs niveaux et nécessite un véritable effort dans son  étude et interprétation. On parle de Jésus un peu partout dans l’Ancien Testament, de manière allégorique dans le Tabernacle, ou figurée en Esaïe 53 ou le Psaume 22. La même chose en Esaïe 14 et Ezéchiel 28 qui parlent métaphoriquement sous les traits du roi de Babylone et de Tyr de Satan. Le même principe est repris par l’adversaire sur les billets en euro. Un message spirituel y est inscrit en filigrane au sens propre et figuré. Ainsi le geste de séduction renvoie à Genèse 3:13  Et l’Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. Le fruit de cette séduction sera Caïn qui produira la civilisation sumérienne et par absorbions successive la nôtre en passant par Babylone. Pour résumer, on dira que la séduction produira une civilisation initiée par Satan. Et c’est précisément ce que rappelle la figure d’Europe sur les nouveaux billets. Mais pour bien comprendre, il faut mettre l’Histoire en perspective avec la Bible.  

Selon une version du mythe, Europe, fille du roi de Tyr, une ville de Phénicie fait un rêve. Le jour même, Zeus la rencontre sur une plage de Sidon, se métamorphose en taureau blanc, afin de l'approcher sans l'apeurer et échapper à la jalousie de son épouse Héra. Imprudente, attirée par l'odeur d'un crocus qui se trouve dans sa bouche, Europe s'approche de lui. Chevauchant l'animal, elle est emmenée sur l'île de Crète à Gortyne. À Gortyne, sous un platane qui depuis lors est toujours vert, ils s'accouplent après que Zeus fut redevenu humain. De leur union naissent, Minos, Rhadamanthe (qui deviendront tous deux juges des Enfers) et Sarpédon qui s'exila en Anatolie, à Milet.

Il est à remarquer que Tyr et Sidon furent les villes capitales du royaume des Phéniciens, et que le roi de ce royaume avait son siège dans les deux villes.  Ainsi le roi de Tyr et le roi des Sidoniens est le même; car il est roi sur tout le royaume des Phéniciens. Ceci étant rappelé on revient à la Bible ; "Achab, fils d'Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui. Et comme si c'eût été pour lui peu de chose de se livrer aux péchés de Jéroboam, fils de Nébath, il prit pour femme Jézabel, fille d'Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui. Il éleva un autel à Baal dans la maison de Baal qu'il bâtit à Samarie, et il fit une idole d'Astarté" (l Roi 16:30-32). Ainsi on apprend quels sont les dieux de Tyr, Baal et Astarté. Jézabel dont le nom phénicien signifie Bel ou baal est dieu étant une prostituée sacrée d’Astarté. On connaît la suite de l’histoire avec Elie et son combat contre Zézabel.

A Tyr, une triade formée par les dieux Melqart, Astarté et Baal domine religieusement la ville. Melqartou Baal Melkart était la puissance tutélaire de la cité : son nom signifie "roi de la cité". Son culte remonte au X° siècle av. J.C. quand Hiram, le roi de Tyr, fait ériger un sanctuaire en son honneur et répand son culte. Melqart est considéré comme le fondateur de la cité et le protecteur de ses activités économiques. En raison de la présence d'une forte composante tyrienne dans l'expansion phénicienne en Méditerranée, Melqart s'exporta aux quatre coins du monde connu : de Gibraltar à Chypre, en passant par l'Afrique du Nord, les îles italiennes et l'Égée.

Dans la mythologie mésopotamienne, le dieu de l’orage Baal, est devenu progressivement le maître du panthéon sémitique vers le Xè siècle avant notre ère. Il vient, par ordre d’importance, immédiatement après les grandes triades fondatrices sumériennes, Anou, Enlil et Enki. Il tient son pouvoir du partage effectué à l’origine du monde. Maître du monde terrestre, il est également, comme Anou, maître des espaces célestes.

Baal est devenu le dieu de l’atmosphère, de l’orage, de la pluie, de la foudre et de la Tempête, Seigneur de l’air et du vent. Maître des eaux du ciel et des phénomènes naturels, il crée les vents humides et le printemps. De lui tout procède, notamment la vie des hommes auxquels il permet de respirer et de faire croître les cultures. Symbole des forces de la nature et de la vie, dispensateur des bienfaits, il peut également, en proie à de terribles colères, semer la mort et la désolation.

Fréquemment représenté chevauchant un taureau fougueux figurant la force souveraine, ou debout sur un char, le dieu de l’Orage apparaît soudainement, perçant les nuages, brandissant la foudre et déclenchant le tonnerre de sa voix puissante. Cette incarnation divine d’un phénomène naturel personnifie les aspects à la fois bénéfiques et destructeurs du dieu.

Figure double, dispensant le bien comme le mal, il est respecté et craint. Dans des régions où l’agriculture dépend principalement des pluies, et pas de l’irrigation, le dieu, agissant sur les vents, déclenche la pluie à volonté, procurant aux hommes les eaux bienfaisantes qui tombent du ciel et les inondations qui déposent sur le sol le limon fertile. Mais il peut aussi tarir les puits et les fleuves et provoquer de terribles sécheresses. Ses armes les plus redoutées sont la tempête, l’inondation et le déluge. Lorsqu’il décide d’ouvrir les vannes du ciel, il cause parfois des dégâts irréparables. Pour punir ceux qui manquent de respect aux dieux, il provoque toute une série de catastrophes. Quand on sait cela, on comprend pourquoi Elie annonça une sécheresse de la part de YHWH. Tout est dans le symbole, on le voit.

Considéré comme le maître des destinées humaines, il régit la royauté dévolue aux hommes en disposant des aspects gouvernementaux du pouvoir. Incarnant l’Ordre contre le Chaos, il est le protecteur des rois séculiers, à qui il envoie ses armes et les insignes de la royauté lors de leur intronisation. Les rois, se conformant à ses préceptes, ont un règne glorieux. Ce rôle protecteur en fait le garant des traités diplomatiques.

Le puissant dieu de l’orage est l’une des divinités les plus universelles du monde antique. Très populaire, son culte connaît une large diffusion et perdure de - 3 000 ans avant J.-C. jusqu'à la fin de l'époque romaine. Il possède des temples à Assur, Ninive, Nippur, Dur-Sarrukin et Emar. Selon les peuples et les civilisations, il revêt des visages, des attributs et des noms différents. Il se nomme Enlil ou Ishkur chez les Sumériens, Adad chez les Assyriens et les Akkadiens, Hadad chez les Araméens et les Cananéens, Adda dans la cité d’Ebla, Addu chez les Amorites, Tarhon ou Teshub chez les Hittites et les Hourrites. Mais il est toujours désigné par un même idéogramme : le signe cunéiforme IM.

Lorsque les Babyloniens adoptent cette figure toute puissante puisqu’elle détient l’arme suprême, l’Amaru, le déluge, ils se contentent de la renommer Bêl, "le Seigneur" en akkadien. En Phénicie, dans le pays de Canaan, il devient Ba’al, qui signifie "le Maître" ou "l’Époux". Il détrône le dieu solaire El à la tête du panthéon sémite et devient le terme générique sous lequel se cache la véritable divinité dont le nom n’est jamais prononcé, sauf par quelques initiés. Les Phéniciens redoutaient que les étrangers, apprenant la manière d’invoquer le dieu, ne s’en attirent les bienfaits.

Au Ier millénaire avant J.-C., chaque cité de Phénicie rend un culte à son Baal, son "Seigneur" ou à sa Baalat, sa "dame". Ce nom s’accompagne d'un qualificatif qui révèle quel aspect de la puissance du dieu est adoré. Il est Baal-Bérith, "le Seigneur des alliances",  des Schéchémites, Baal-Tsaphon, "le Seigneur du Nord", dieu de la Vigilance d’Ugarit et Baal-Lebanon, "le Seigneur du Liban", de Baalbek, vénéré dans toute la montagne libanaise. Il devient aussi Baal-Sor, puis Baal-Melkart, dieu tutélaire de Tyr, Belphégor "Ba’al du mont Pe’or" chez les Moabites et Baal Shamen à Palmyre, où avec les dieux Yarhibal et Aglibal, il forme la triade suprême. Il désigne sous le nom de Baal-Moloch, le dieu souverain de plusieurs peuples sémites d’Orient.

Le dieu Baal est donc le résultat d’une culture religieuse qui migra dans tout l’arc sémitique de Sumer dans le sud de la Mésopotamie, jusqu’aux côtes phéniciennes. Mais outre la religion, c’est tout le progrès des civilisations qui migra avec elle, comme l’écriture ou le commerce. Les Phéniciens n’étant que les héritiers d’une longue culture qui historiquement renvoie directement à Caïn qui en fut l’origine. Mais cette trajectoire ne s’arrêta pas à la côte phénicienne, elle va traverser la mer pour conquérir la Grèce puis toute l’Europe. C’est le fondement du mythe d’Europe, qui transmettra la culture phénicienne, son panthéon, son alphabet, etc, à l’autre rive méditerranéenne. Ainsi l’ancien taureau Baal sémitique se transformera en Zeus grec et le platane de Gortyne qui est toujours vert, représente Astarté symbolisée par un arbre chez les sémites.

Une fois la trame historique reconstituée, on peut rappeler qu’Europe est la fille du roi de Tyr Agénor. Bibliquement le roi de Tyr en Ezéchiel renvoie allégoriquement à Satan. Ez 28 : 2 «  Fils de l’homme, dis au prince de Tyr : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Ton cœur s’est élevé, et tu as dit : Je suis Dieu, Je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers ! Toi, tu es homme et non Dieu, Et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu. »  Le roi qui représentait symboliquement le dieu tutélaire dans l’antiquité sémitique, joue ici le rôle du diable, qui du milieu des mers contrôle le commerce international de son temps. Ainsi, si on reprend toutes les images bibliques reliées au roi de Tyr, une nouvelle représentation se reconstitue dans l’Apocalypse au travers de la figure allégorique de Jézabel dans l’âge de Thyatire, qui représente le Moyen-Âge et l’apparition du catholicisme. Mais l’affaire ne s’arrête pas à l’apparition du catholicisme, elle se développe en Apocalypse 12 mille ans plus tard et se termine au chapitre 18 par la destruction de Babylone.

L’effigie qui est reprise sur les billets en euro est donc loin d’être anodine. Elle témoigne d’une volonté de continuité dans le temps. Comme Europe la princesse de Tyr représente le passage de la culture phénicienne de l’autre côté de la mer Méditerranée, sa réapparition dans le mythe sur les billets, annonce la poursuite du processus d’intégration dans la culture millénaire qui façonna notre civilisation judéo-chrétienne. Les Baal et Astarté phéniciens sont devenus la Vierge Marie qui a fini par syncrétisme à absorber toutes les composantes de la divinité. Ceci nous rappelle que l’enlèvement d’Europe ne s’arrête pas à une séduction, mais finira par un viol dont le fruit sera des enfants juges des Enfers. Tous les peuples d’Europe sont en train d’être violés par le diable et ils ne le savent pas. Juste les fruits sataniques qu’ils produisent témoignent de la fertilité de l’acte.


Il n’y plus de référence judéo-chrétienne sur les billets en euro, mais uniquement des références catholiques. La couronne mariale, l’entrée d’une cathédrale romane et un pont qui envoie au pontife romain. Les symboles ensemble renvoyant à Jézabel qui apparaît dans l’Église de Thyatire. La cathédrale représente un livre de pierre destiné à une Église qui ne sait plus lire la Bible et dont l’instruction et le dogme sont gravés dans les murs pour initier un peuple inculte comme il l’est aujourd’hui. Ainsi le diable n’a même plus besoin de cacher ce qu'il fait en Europe, il peut l’afficher ouvertement comme une victoire sur l’Eglise de Laodicée désormais totalement dominée.

2 commentaires:

  1. C'est article est il la deuxième ou bien c'est une erreur de frappe "De la marque de la bête à sa signature 2" je pense que c'est 1 à la fin car je ne vois pas la première partie.

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  2. Le 1 est là: http://schoenelblog2.blogspot.fr/2012/11/de-la-marque-de-la-bete-sa-signature.html

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