Réunis à Luxembourg, les ministres des Finances des 17,
par ailleurs gouverneurs du MES, ont signé l'acte de naissance de cet
instrument financier. Le MES, c'est cette cagnotte collective qui aura vocation
à prêter de l’argent aux États de l'union monétaire, lorsque ces derniers
n’arriveront plus à emprunter sur les marchés. "Le lancement du MES
constitue une étape historique dans la construction de l'Union monétaire, la
zone euro est désormais pourvue d'un pare-feu permanent et efficace",
s'est félicité le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, lors d'une
conférence de presse. La bête de l’Apocalypse européenne vient donc de franchir
un nouveau pas décisif vers l’asservissement des peuples qui la constitue.
Les agences d'évaluation financière Fitch et Moody's ont
attribué au MES la note triple A, la plus élevée, qui permet d'emprunter sur
les marchés aux meilleurs taux. Le mécanisme prendra à terme la relève du Fonds
de secours actuel, le FESF. Les deux instruments vont cohabiter jusqu'en juin
2013, ce qui permettra un temps de cumuler leur capacité de prêts pour
atteindre 70O milliards d'euros. Cet instrument permanent est stratégique car
il pourra servir à recapitaliser directement les banques de la zone euro, sans
alourdir la dette des Etats. A condition toutefois que les Européens mettent en
place un mécanisme commun de supervision bancaire, prévu au mieux début 2013.
La principale critique qui touche la gouvernance du MES
vient du fait que ses dirigeants ne sont pas élus par les citoyens. Mais ils ne
sont pas non plus indépendants de toute démocratie. En effet, les décisions y
seront prises par un conseil de "gouverneurs", qui élira son
président pour cinq ans, renouvelables une fois. Or, ces
"gouverneurs" ne sont autres que les ministres des finances des États
signataires du MES. S'ils ne sont pas élus à proprement parler, ils sont
responsables individuellement devant le Parlement de leur pays respectif. Pour
la France, le "gouverneur" sera donc Pierre Moscovici, qui est sous
le double contrôle du Parlement et du président de la République.
Un autre point de critique émanant des
"MES-sceptiques" se porte sur le rôle joué par la "Troïka",
à savoir la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le
Fonds monétaire international (FMI). Trois instances dont les membres ne sont
pas élus démocratiquement. Lorsqu'un pays va demander de l'aide au MES, il
reviendra à cette "Troïka" d'évaluer ses besoins financiers et le
plan d'austérité qu'il devra mettre en place en contrepartie d'une aide. Elle
appréciera la "soutenabilité" de l’endettement public du demandeur et
évaluera ses besoins "réels" en termes de financement. Mais il a le
mérite de souligner l’intégration du FMI dans l’orbite européenne, ce qui
renforcera encore plus le statut de l’euro, à terme.
Il reviendra, ensuite, aux ministres des Finances de la
Zone euro de valider ou non le diagnostic. Si celui-ci est validé, c'est encore
la "Troïka" qui contrôlera, en lien avec l'Etat demandeur, comment
l'aide est utilisée et si les réformes demandées en contreparties sont
appliquées. Ce qui en fait tiquer quelques-uns. "C'est cette Troïka qui
est en train de mettre le peuple grec à genoux à force de réductions de
salaires, de privatisations, de remise en cause des droits des salariés. Pour
avoir accès au MES, il faudra en passer sous les fourches caudines de
l'austérité drastique", avait ainsi raillé un collectif d'économistes.
L’Union européenne qui devait à l’origine être un espace
de liberté, de démocratie et de prospérité, se révèle pour ce qu’elle est
réellement, un espace antéchrist qui bride et annihile les libertés, détruit
systématiquement par touches successives tous les acquis sociaux, tout en piétinant
les valeurs bibliques que sont la famille, la vérité ou tout simplement la
morale. Il devient parfaitement clair , que seule la défense de l’euro comme
monnaie unique, est la motivation qui anime la sphère politique européenne,
tout le reste est regardé comme connexe et sans importance vitale pour l’Europe.
La fille ainée de
l’Eglise se soumet à la volonté de son maître
Les députés votent aujourd’hui, mardi 9 octobre, la
ratification du traité budgétaire européen instaurant une "règle
d'or" d'équilibre budgétaire, que le gouvernement espère voir adopter sans
avoir besoin des voix de droite, malgré l'opposition d'une partie de la gauche.
Le traité oblige les 25 Etats signataires à ne pas dépasser, à moyen terme, un
déficit "structurel", c'est-à-dire compte non tenu des aléas de la
conjoncture, égal à 0,5% du PIB (Produit intérieur brut).
Le résultat du scrutin de mardi ne fait aucun doute: le
traité, soutenu à la fois par le PS, l'UMP et les centristes, sera ratifié à
une large majorité, malgré l'opposition du Front de gauche, de la plupart des
écologistes, de certains députés socialistes et de droite, ainsi que du Front
national. Parallèlement l'Assemblée s'est penchée lundi, avec un vote prévu demain
mercredi 10 octobre, sur le projet de loi organique mettant en oeuvre la règle
d'or budgétaire, dont le Sénat se saisira à la fin du mois.
Le projet de loi organique instaure "un gendarme des
finances publiques", sous la forme d'un Haut Conseil des finances
publiques chargé de vérifier la fiabilité des prévisions macro-économiques et
de se prononcer sur le respect de la trajectoire des finances publiques à moyen
terme. Ce Haut Conseil sera présidé par le premier président de la Cour des
comptes. Il sera composé de dix autres membres, quatre magistrats de la Cour
des compte, quatre personnalités nommées respectivement par les présidents de
l'Assemblée nationale, du Sénat, et des commissions des finances de l'Assemblée
et du Sénat, le directeur général de l'Insee, et enfin, un membre nommé par le
président du Conseil économique social et environnemental (Cese). Les membres
du Haut conseil seront nommés pour cinq ans, mais, aux termes d'un autre
amendement adopté par l'Assemblée, renouvelés par moitié tous les 30 mois.
De plus en plus profondément, les gouvernements arriment les
nations à l’Europe monétaire. Le fond politique national perd de plus en plus
son ADN au profit d’une entité supranationale qui lui transfère son génome
satanique. C’est une refondation à l’échelle planétaire de l’image de l’arbre
de la connaissance, qui mêle l’esprit du diable à celui de l’homme. Les images
subjectives bibliques prennent ainsi une forme politique et spirituelle dans
notre monde contemporain. Les révélations de l’Apocalypse ne seront bientôt
plus que le commentaire prophétique de l’Histoire conjuguée au passé.
Un article qui donne quelques chiffres de cette soumission : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/09/20002-20121009ARTFIG00756-le-sauvetage-de-l-euro-a-deja-coute-1100milliards.php
RépondreSupprimerSoit un peu de la moitié des dettes des pays les plus importants (Italie, Allemagne, France)
Tout cet argent sera bien payé in fine par le peuple européen...